Quatrième de couverture
:
Des allées sombre de Subure aux remparts assiégés
de Constantinople, des déserts de Palestine aux pentes du mont Ararat,
les armées des deux Empires Romains, celui de l'Ouest et celui de
l'Est, combattent celles de la Grande Perse. Les mages jettent leurs sorts,
les généraux tirent leurs plans, les morts sortent de leur
tombe.
Maxian Atreus, frère de l'Empereur d'Occident et guérisseur,
découvre qu'un sort monstrueux a été jeté sur
l'Empire. Mais pourra-t-il à temps en trouver les racines ?
La belle Thyatis, entraînée depuis l'enfance pour devenir
une arme invincible, est chargée d'une mission impossible par delà
les mers et les continents, face à des puissances maléfiques.
Tous deux devront aller jusqu'au bout d'eux-mêmes pour l'Empire,
pour les Dieux, et pour sauver leur propre vie.
L'Antiquité réinventée dans une extraordinaire
saga.
« Ce premier roman sonne le début
d'une longue et magnifique carrière... »
Orson Scott Gard
«
Un véritable spectacle sur grand écran
! Une Histoire parallèle avec de magnifiques jeunes femmes, des
scènes de bataille épiques, un univers magique quasi scientifique
et tout à fait crédible. Quand Spartacus et Merlin rencontrent
Frankenstein... »
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Critique
L'Empire Romain d'Occident ne s'est pas
effondré et la Pax Romana règne donc encore sur bien des
pays en plein Moyen-Age... Seuls les Perses constituent une menace sérieuse,
mais — dans cet univers où la magie est utilisée au
même titre que d'autres technologies — les légions romaines
triomphent toujours : elles demeurent en effet insensibles aux attaques
magiques, pour une raison tout à fait rationnelle qui nous sera
dévoilée au cours du récit.
Pourtant, cette fois, une malédiction
semble s'abattre sur Rome, tandis que l'on ramène le grand Jules
César d'entre les morts...
Conflits et complots, sorcellerie et nécromancie,
uchronie et aventures, cette nouvelle série ne manque pas d'atouts
pour séduire. Pourtant, malgré le dynamisme sympathique de
l'ensemble, le style amène quelques réserves (est-ce dû
à la traduction ?). Au début, le découpage en très
courts chapitres gêne un peu pour prendre ses repères, mais
cette difficulté s'efface au fur et à mesure du récit.
C'est donc surtout l'écriture sèche et lapidaire qui nous
paraît manquer de chaleur et de lyrisme. Elle semble plus destinée
à véhiculer des informations qu'à susciter une émotion,
car — au contraire d'un Guy Gavriel Kay, dont les univers sont pourtant
théoriquement assez proches du sien —, Harlan privilégie
l'action pure, au détriment des descriptions, des personnages ou
des sentiments. Il multiplie les protagonistes, mais il est difficile de
distinguer les figures de premier plan des simples figurants ; il nous
emmène à Rome, à Damas, à Constantinople et
en de nombreux autres lieux, mais sans parvenir à éviter
une certaine confusion.
Heureusement, la lecture demeure agréable
car le récit contient suffisamment de bonnes idées et fait
preuve d'une belle vitalité. La trame et les personnages sont en
place, l'intrigue a peu à peu trouvé son rythme, surtout
depuis l'apparition de Jules César... A condition que le style s'améliore,
les suites pourraient donc être prometteuses.
Pascal Patoz
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