Quatrième de couverture
:
Florence au tout débit du XVI ème
siècle. Mais une Florence bien différente de celle dont nous
parlent les livres d'histoire: Léonard de Vinci a renoncé
à la peinture pour donner vie aux machines qu'il dessinait dans
ses carnets et l'Italie de la Renaissance connaît déjà
sa révolution industrielle ...
La perle de la Toscane reste cependant la ville
des grands peintres, des grands architectes, des fêtes ... et des
intrigues sophistiquées, des morts mystérieuses.
Comme celle de l 'assistant de Raphaël,
puis de Raphaël lui-même. Qui est à l'origine de ces
meurtres ? Pour quel enjeu ? Sur fond de rivalité entre l'Italie
et l'Espagne et de rébellion fomentée par les disciples de
Savanarole, Pasquale, jeune peintre apprenti, mène l'enquête
en compagnie de Machiavel, journaliste à la Gazette de Florence,
qui joue les Sherlock Holmes avant la lettre ...
Roman historique décalé traversé
de personnages mythiques auxquels est redonnée une vie imprévue,
roman policier mené tambour battant, roman d'apprentissage, métaphore
subtile de quelques-unes des grandes questions qui agitent notre siècle
finissant, les Conjurés de Florence est digne de figurer
au côté du Nom de la rose.
Paul J. McAuley, né en 1955 à
Oxford, s'est d'abord orienté vers une carrière de chercheur
en biologie. Auteur fécond - sept romans à ce jour - et original,
il a été distingué par le prix Philip K. Dick en 1989
et, plus récemment, par le prix Arthur C. Clarke. |