Quatrième de couverture
:
Raconter le dernier jour de la vie d'un personnage
d'Espagnol émigré à Paris, n'est-ce pas, pour l'écrivain
qui signe ces pages, comme d'écrire et de livrer avant terme quelque
roman autobiographique posthume?
"Ce livre je le traîne depuis dix ans sous
diverses formes, brouillons et étapes, dans ma tête et sur
ma table, écrit alternativement en espagnol et en français,
a pendant des mois cherché sa langue. Son titre témoigne
de cette hésitation de la langue. Il s'agit d'une francisation d'algarabia,
le charabia: la langue arabe qui finit par devenir le galimatias, la langue
incompréhensible, le vacarme, Babel! Mais, au fond, cela dépasse
la simple problématique de l'écriture: tout ne serait-il
pas un peu de l'algarabie, ou, comme dirait l'autre du bruit et
de la fureur? |