Fatherland (Fatherland,
1992)
Traduit par Hubert Galle
1 Julliard (sous le titre Le sous-marin
noir, 1992)
424 pages
2-260-00978-6
2 Julliard (sous le titre Fatherland,
1993)
424 pages
2-260-00001-0
3 Pocket (1996)
424 pages
2-26607117-3
4 Pocket
Coll. POCKET JEUNES ADULTES (2003)
440 pages
2-266-12490-0 |
Quatrième de couverture
:
Berlin, 1964. Depuis que les forces de l'Axe ont
gagné la guerre en 1944, la paix nazie règne sur l'Europe.
Seule, l'Amérique a refusé jusqu'ici le joug. Mais dans quelques
jours, le président Kennedy viendra conclure une alliance avec le
Reich. Ce sera la fin du monde libre.
Deux meurtres étranges viennent perturber
les préparatifs. Les victimes sont d'anciens S.S. de haut rang jouissant
d'une paisible retraite. Chargé de l'affaire, l'inspecteur March
s'interroge. S'agit-il d'un règlement de comptes entre dignitaires?
Mais, s'il s'agit d'affaires criminelles, pourquoi la Gestapo s'intéresse-t-elle
à l'enquête? Quelle est cette vérité indicible
qui tuent tout ceux qui la détiennent et semblent menacer les fondations
mêmes du régime? Le mystère s'épaissit et, dans
Berlin pavoisée, les bourreaux guettent, prêts à tout
pour étouffer dans la nuit et le brouillard les dernières
lueurs de liberté.
Ce roman du Britannique Robert Harris a été
traduit dans le monde entier et a suscité de nombreuses polémiques
en Grande-Bretagne, mais aussi en Allemagne où les éditeurs
se refusèrent d'abord à le publier. Salué par une
presse élogieuse, il est devenu un best-seller international.
Critique parue dans Le Monde :
Le Sous-marin noir de Robert Harris est
un très insolite objet romanesque à cheval entre l'uchronie
et le roman policier. Par le biais d'une fiction savamment truquée,
l'auteur décrit la société bureaucratique et terrifiante
qui aurait pu s'instituer dans un passé potentiel et met en scène
les conjurés de la conférence de Wannsee, les perpétrateurs
infâmes de la solution finale. La forme choisie du thriller, d'ailleurs
parfaitement maîtrisée, rend sa démonstration passionnante
et efficace.
Jacques BAUDOU
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