Quatrième de couverture
Et si, en 1940, les États-Unis s'étaient alliés
à l'Allemagne nazie... Mêlant vérité historique
et fiction avec une audace époustouflante, Daniel Easterman nous
transporte dans un monde de cauchemar, donnant corps à nos craintes
les plus atroces.
Roosevelt a perdu les élections de 1932, remportées par
Lindbergh, le héros de l'aviation, avec le soutien du Ku Klux Klan
et de l'Alliance Aryenne. Un régime de terreur s'est peu à
peu mis en place aux États-Unis. La répression s'abat sur
les Noirs, les juifs, les communistes et la poignée de résistant
qui refusent de courber l'échine; les camps de
concentration pullulent. Tandis que la guerre fait rage en Europe,
certains, dans l'entourage
du président, rêvent déjà d'une entente
avec l'Allemagne Nazie. Une perspective dramatique pour l'Angleterre en
lutte, qui dépêche sur le territoire américain un de
ses agents, John Ridgeforth, chargé d'une vraie mission suicide:
s'introduire à la Maison Blanche et frapper le régime au
coeur.
"Daniel Easterman se fait fort de montrer que le thriller est un moyen
de combattre tous les extrémismes."
Marianne
"Construits comme des mécanismes d'horlogerie, écrits d'une
plume rapide et percutante, truffés d'action [...], impeccablement
documentés, les scénarios catastrophe de ce maître
de l'apocalypse ont conquis le monde entier."
Le Monde
Né à Belfast en 1949, enseignant à l'université
de Newcastle, Daniel Easterman a publié huit romans dont cinq ont
paru en français chez Belfond: Le Septième Sanctuaire
(1993), Le Nom de la bête (1994), Le Testament de Judas
(1995), La Nuit de l'Apocalypse (1996) et Le Jugement Final
(1998)
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Critique
Dès
les premières pages, Daniel Easterman nous plonge dans l'horreur
d'un camp de concentration, en 1940. Ce n'est qu'un peu plus tard que nous
comprendrons que ce camp se situe aux Etats-Unis, dans une effrayante Amérique
dirigée par le Ku-Klux-Klan, porté au pouvoir en 1932 par
l'élection de Charles Lindbergh à la présidence. L'uchronie sert ici de décor à un
thriller haletant et remarquablement ficelé. Cette fiction est d'autant
plus terrifiante que l'auteur, en présentant des situations impressionnantes
de réalisme, parvient sans peine à nous convaincre que l'Histoire
aurait aisément pu suivre ce chemin alternatif.
L'intrigue, basée sur l'espionnage et la résistance durant
la seconde guerre mondiale, est classique, obéissant aux règles
du genre. Si son déroulement n'a pas d'originalité majeure,
le rythme en est parfait, et ce roman de pur suspense fonctionne à
merveille, grâce à des personnages attachants, à de
nombreuses péripéties, à une angoisse permanente…
K se dévore donc à toute allure, comme tout thriller
pleinement réussi.
Pascal Patoz |