Quatrième de couverture
Sous le regard des deux lunes Athénades et Thana, des destins
se croisent, des initiations s'accomplissent par la voie du sacrifice ou
du châtiment. Au centre, il y a l'histoire de Nefer, le jeune prêtre
de la Maison de l'Amour, et celle de Tara, la petite prostituée
dont il est tombé amoureux fou et qu'il s'est promis de racheter
dans tous les sens du terme. Mais il y aussi l'histoire de la Princesse
Hathor, fille du Binarque souverain de l'Iscandriane, enlevée par
les hommes du redoutable Omar, second vizir sournois et comploteur. Et
celle de Prounicos, Grande Concubine et amoureuse du Binarque lui-même...
Le tout dans un chatoiement de couleurs et de matières, sur
fond de fêtes et de féroces batailles... Un Orient parallèle?
Les Milles et une nuits revisitées?
Nefer livre de sagesse et de vie écrit en état de grâce,
et à lire de même, est une de ces oeuvres qui tiennent de
la magie.
Charles Duits (1925-1991) est une sorte d'OVNI littéraire.
Né à Paris d'un père hollandais et d'une mère
américaine, il doit à André Breton, qu'il rencontre
à New-York en 1942, son entrée en écriture. D'abord
poète et essayiste à la manière des surréalistes,
il trouvera peu à peu sa propre voie à travers la découvertes
des textes sacrés et de la mystique orientale et certaines expériences
psychédéliques. Comme Ptah Hotep,
Nefer est une "fantasy" traversée par une spiritualité authentique,
la transcription d'une parole venue de cieux où la mode n'a
pas droit de cité.
|