Paul Van Herck La porte des mondes

Caroline oh! Caroline
Traduit par Michel Védéwé
Le Masque Science Fiction  n° 42 (1976)
251 pages     2-7024-0507-X
Uchronie. Date de la divergence : 1815.
Quatrième de couverture :

Du côté de Londres, des flammes léchaient le ciel, et de gros nuages de fumée rouge s'élevaient en tournoyant. Bientôt ils purent entendre le fracas de milliers de pas cadencés.
Les cheveux de Bill se dressèrent quand, au travers des gris et des grondements, lui parvinrent les lambeaux d'un choeur entonné par de milliers de poitrines, un chant ample... pour tout dire... "Siegfried au Rhin" chanté par des voix noires puissantes et profondes.
Le chant s'enflait. Une voiture s'avançait en cahotant, précédée de motocyclistes couverts de poussière.
A l'intérieur se trouvait Adolf, avec ses yeux pâles, la moustache teinte en rouge, l'énorme coiffure de plumes coquettement inclinée sur l'oreille, et, par sollicitude pour la race noire, un os dans le nez, généralissime des armées noires et rouges.

Né prés d'Anvers en 1938, Paul Van Herck est un des écrivains marquants du domaine néerlandais. Il débuta en 1965 par un recueil de nouvelles, et il vit en 1972 couronner à Trieste son roman "Sam of the Pluterdag". Publié depuis au U.S.A par Daw Books. Dans "Caroline oh! Caroline", la science fiction, la satire, le fantastique s'unissent en une farce énorme qui rappelle la verve de certains Frédéric Brown.
 


© La Porte des Mondes et Icarus
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