Jean-Pierre Escande La porte des mondes

Rue Marie-Rose
Arléa (1990)
205 pages     2-86959-080-6
Uchronie. Date de la divergence :  1912
Quatrième de couverture 

En 1912, dans un minuscule appartement du XIV ° arrondissement, un obscur révolutionnaire professionnel russe vire de bord et choisit de n'être plus ni professionnel ni révolutionnaire. On se demande encore pourquoi. Quelques mois plus tard, il devient collaborateur de Gaston Gallimard et de Jean Paulhan, l'ami de Gide puis de Louis Lavelle. Il se dérussifie. Il écrit de nombreux articles et quelques livres bizarres.
Il est conquis par une hobereaute paloise géante, un peu folle, douée pour l'amour, la perversion et le bonheur. A eux deux, ils contribuent sans effort à redresser le cours maudit de l'Histoire contemporaine: pas de bolchevisme, ni de nazisme ni de fascisme, pas de Seconde Guerre Mondiale ...
Ouliane, c'est le nom de ce bel écrivain rhétoricien et uchroniste, est aussi le confident assez critique de l'ex-commandant de Gaulle qui, sur ses conseils, a quitté l'armée en 1934 pour devenir député de Montflanqui (Lot-et-Garonne).
Réecrite avec un entrain dévastateur par Jean-Pierre Escande, dont l'entrée tardive en littérature fut très remarqué en 1989, l'histoire du siècle redevient ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être: un apprentissage du plaisir, un grand roman sans doute ...

 

© La Porte des Mondes et Icarus
Toutes les critiques sont copyright © 1999 par leurs auteurs.

 Dernière mise à jour de cette page :