Quatrième de couverture
28 février 1946. 17h00. Une armada de trois
mille bâtiments de guerre américains arrive à portée
de radar de l'archipel d'Izu, sur la côte orientale du Japon.
18h00. L'artillerie de marine ouvre le feu sur
le littoral japonais pour pulvériser les défenses côtières
et ouvrir la voie aux rangers et aux marines des premières
vagues d'assaut.
19h00. L'état-major japonais abat sa dernière
carte: bateaux et avions suicides se ruent sur la flotte d'invasion.
L'opération Coronet, la plus formidable
opération amphibie de tous les temps, a commencé...
Fiction? Certes, mais il s'en est fallu de peu
que ce ne soit l'effrayante réalité. Dès 1944, l'état-major
américain avait échafaudé des plans d'invasions du
Japon pour le cas où le Projet Manhattan, qui devait lui fournir
la bombe A, ne donnait pas les résultats escomptés. Ce sont
ces plans, retrouvés par Alfred Coppel dans les archives du Pentagone
après après un moratoires de trente ans sur les secrets militaires,
qui ont servi de trame au récit hallucinant de cette lutte à
mort entre deux armées, mais aussi entre deux peuples, deux cultures,
deux conceptions de la vie.
Succession saisissante de "plans généraux"
extraordinairement documentés et de "zooms" rapprochés sur
les protagonistes - américains et japonais - de cette tragédie
dantesque, La montagne de feu est un mariage unique entre l'intérêt
historique et la dimension humaine, entre le spectaculaire et le
poignant. |