Alfred Coppel La porte des mondes

La montagne de feu (The Burning mountain, 1982)
Traduit par Françoise et Guy Casaril
Mazarine (1984)
380 pages     2-86374-152-7
Uchronie. Date de la divergence :   1946
Quatrième de couverture

28 février 1946. 17h00. Une armada de trois mille bâtiments de guerre américains arrive à portée de radar de l'archipel d'Izu, sur la côte orientale du Japon.
18h00. L'artillerie de marine ouvre le feu sur le littoral japonais pour pulvériser les défenses côtières et ouvrir la voie aux rangers et aux marines des premières vagues d'assaut.
19h00. L'état-major japonais abat sa dernière carte: bateaux et avions suicides se ruent sur la flotte d'invasion.
L'opération Coronet, la plus formidable opération amphibie de tous les temps, a commencé...
Fiction? Certes, mais il s'en est fallu de peu que ce ne soit l'effrayante réalité. Dès 1944, l'état-major américain avait échafaudé des plans d'invasions du Japon pour le cas où le Projet Manhattan, qui devait lui fournir la bombe A, ne donnait pas les résultats escomptés. Ce sont ces plans, retrouvés par Alfred Coppel dans les archives du Pentagone après après un moratoires de trente ans sur les secrets militaires, qui ont servi de trame au récit hallucinant de cette lutte à mort entre deux armées, mais aussi entre deux peuples, deux cultures, deux conceptions de la vie.
Succession saisissante de "plans généraux" extraordinairement documentés et de "zooms" rapprochés sur les protagonistes - américains et japonais - de cette tragédie dantesque, La montagne de feu est un mariage unique entre l'intérêt historique et la dimension  humaine, entre le spectaculaire et le poignant. 

 

© La Porte des Mondes et Icarus
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